Théorème du spasme













Photos : Sébastien Pons
Impressions 3D, motorisations et électronique : Matthieu Grivelet
tissus, céramique, métal, motorisation, laine, silicone, cire
dimensions variables
2025
Production : POCTB grâce à la Fondation de France
Vues d’exposition au Pays où le ciel est toujours Bleu, Orléans
« Les installations immersives d’Anaïs Gauthier simulent la vie qui, obstinément, perdure dans la défaillance. Elle instaure toutes sortes de réactions en chaîne au sein d’un écosystème paradoxal où l’organique et le mécanique fusionnent sans réussir à s’apprivoiser tout à fait. L’épuisement est symptomatique de ce rejet mutuel. Pourtant, ces reliquaires technologiques et ces formes auto-immunes dépendent l’une de l’autre. Connectées, câblées, intubées, elles sont reliées par un système de fortune qui les maintient dans une détresse motrice et émotionnelle réciproque. Cet appareillage invasif les contraignent à tout partager : les ressources qu’elles génèrent comme celles qu’elles déjectent. Limité, ce corps-machine a-t-il d’autres choix que la résistance ? » Alexia Abed
« Anaïs Gauthier’s immersive installations simulate life that stubbornly persists in the face of failure. She creates all kinds of chain reactions within a paradoxical ecosystem where the organic and the mechanical merge without ever quite managing to come to terms with each other. Exhaustion is symptomatic of this mutual rejection. Yet these technological reliquaries and autoimmune forms depend on each other. Connected, wired, intubated, they are linked by a makeshift system that keeps them in mutual motor and emotional distress. This invasive apparatus forces them to share everything: the resources they generate as well as those they excrete. Limited, does this body-machine have any choice but to resist? » Alexia Abed