Auteur : Anais Gauthier
HAUT, 2014
échelle rouillée, boite en métal recouverte de corde
0.5 m x 2 m
SANS TITRE
2016
installation in situ
métal, grès, chauffage, tube pvc, corde, fausse fourrure
COLONNES, 2014
porcelaine papier, métal, bois, carton, caoutchouc, laine, résine
3.7 m
Les matériaux que je choisis et ma manière de les travailler visent à rendre apparent leur fragilité et leur instabilité. La construction par strates successives des matières, parle aussi de notre construction individuelle.
SANS TITRE, 2016
FORTIFICATION, 2014
brique et margarine
60 cm x 60 cm x 60 cm
Cette construction dimensionnée pour accueillir un individu est faite à partir de briques, matériaux de construction. Le corps est évoqué par une référence à l’habitation et par des éléments du quotidien comme le beurre. Le quotidien et l’habitat se manifestent ici dans une forme de fragilité et d’éphémère que le beurre qui fait office de mortier amène en étant soumis à la température ambiante.
MEULE
2016
collaboration avec le Lycée Colbert
métal, grès émaillé en rouge, moteur, batterie
2.45 m x 1 m x 1 m
La forme en grès évoque quelque chose d’organique et un drapé par ses boursouflures et ses creux. Elle nous surplombe grâce à une structure qui la retient comme pour empêcher sa chute. La structure, quand à elle, est nue. Elle est pensée pour être traversée et ainsi permettre une rencontre directe avec la sculpture. Cet objet en céramique renvoie à une meule. Elle tourne sur elle même et autour d’un axe centrale grâce à un mécanisme motorisé.
FILTRE AVEC MONO-ROUE
2014
roue, bois brûlé, farine, papier percé
2.20 m x 0.4 m x 0.6 m
Cette sculpture se présente comme un outil. instable et déséquilibré à cause de sa monoroue. La sculpture en forme d’entonnoir à besoin de l’implication physique d’un individu pour que le mouvement apparaisse et laisse au sol une trace de son déplacement. Il y a une relation de cause à effet de haut en bas, à savoir secouer, tomber, faire trace.